Nice. “Olive & Artichaut” : Thomas Hubert, mentor bienveillant

Au coeur du Vieux Nice, Olive & Artichaut est une valeur sûre et gourmande de la bistronomie qui a changé le paysage de la restauration en ville.

Pour la jeune génération de chefs et de restaurateurs, Thomas Hubert est un chef de file. En six ans, avec Aurélie, sa compagne, cet ancien de Ducasse (à L’Hostellerie de l’Abbaye de La Celle, dans le Var), a fait de sa table une référence et un poste stratégique, face à la Maison Barale (les pâtes !), à deux pas de la Cathédrale Sainte-Réparate… et du Bistrot d’Antoine d’Armand Crespo, “père fondateur” d’une bistronomie de qualité dès 2006.

Cuisine mini pour carrure maxi, espace compté… à la guerre comme à la guerre mais voilà du frais, du bon, du naturel, du gourmand.

Ainsi avec les saint-jacques rôties, artichaut frit et crémeux de cèleri, histoire de picorer fin, puis la liche et le loup, fenouils braisés, réduction de soupe de poisson, le gigot d’agneau à la cuisson exacte, carottes fanes sautées et polenta crémeuse, enfin un délicieux cake au citron, mangue-ananas et gelée de vieux rhum et la pomme rôtie, palet breton, sauce caramel, pour cajoler l’hiver.

Cette cuisine est au delà de toute bistronomie ordinaire. Ligne claire, respect du produit et du terroir local, vins bio, accueil adorable, prix raisonnables, clientèle aux anges… Que demander de plus ? Un restaurant plus grand et la “vraie cuisine” dont rêve Saint Thomas, qui fait pourtant des miracles dans “l’espace” d’Olive & Artichaut. Bientôt ?