Saint-Raphaël (à Boulouris). Tortù Plage, un été en Grèce

Encore un peu d’été pieds dans l’eau ! A Boulouris – la Californie de Saint-Raphaël – Tortù est de la dernière génération d’adresses iodées et elle a un sacré punch. Fermée depuis 2016, alors en délicatesse avec la loi littoral, elle s’est pourtant fait attendre. Ses repreneurs l’ont remise dans le sens de la marche, ont confié la direction à Jules Fernez et Sacha Étienne et roulez jeunesse !

La décoration, signée Carla Barbero, est chic nature, lin, bois brut, bambous, voiles ajourées et bar lounge. On ne veut plus aujourd’hui des lieux bricolés mais une atmosphère, l’accord avec l’environnement, un accueil, des saveurs. C’est le cas à Tortù Plage.

Sans doute n’échappe-t-elle pas à quelques poncifs culinaires mais la carte d’Ahmet Kahat, natif de Thessalonique, est tout en légèreté. On ouvre nos cahiers de vacances au chapitre «cuisine grecque», cap sur une Méditerranée diplômée es partage (tzaziki, pita, feuilletés, mezze, brochettes…).

Assortiment de tzaziki, houmous et aubergines accompagnés de pita, petit pain plat, tataki de thon, poulpe grillé, burrata (grecque?), pesto et basilic, viandes et poissons grillés, langouste, feta… voilà une cuisine détendue qui régale mieux encore avec une cuvée provençale du Clos des Roses.

Un court chemin entre des villas et on atteint ce coin privé de Méditerranée, à pied ou en voiturette électrique depuis le parking du voiturier, le service est jeune et motivé, la clientèle illustrée de jolies silhouettes et d’apprentis demi-dieux, le soir appelle à la fête, aux cocktails, aux libres dîners. On est à Boulouris, peut-être au Pirée, à Santorin, quelque part dans les Cyclades. Juste un bémol : la plage, plutôt piscine ceinturée de rochers, limite le rêve et le rivage. Mais on n’est pas là pour faire des longueurs olympiques mais pour profiter de l’horizon, du houmous, peut-être du sirtaki… Bienvenue en Mer Égée !